Pour eux, l'horreur...

La dissonance cognitive
À l’heure où l’imaginaire collectif célèbre les monstres de fiction, la SPA affronte une terreur bien réelle, souvent noyée dans l’indifférence. Face à une audience anesthésiée par la récurrence des chiffres et le bruit festif d’Halloween, le défi n'était plus d'informer, mais de réveiller. Il fallait briser le paradoxe d'un public qui cherche le frisson artificiel tout en détournant le regard de la cruauté du quotidien.

Changer de monstre
Notre réponse stratégique a été le détournement : s'emparer des codes esthétiques du cinéma d'horreur pour mieux piéger le spectateur. En substituant le masque en latex par la détresse brute d’un animal abandonné, la campagne opère un électrochoc visuel et moral. Une confrontation directe qui transforme le divertissement en prise de conscience, rendant l'indifférence impossible et la réalité de l'abandon personnellement insoutenable.






